Blow Out

Les élèves participant à Lycéens et Apprentis au Cinéma ont assisté, la semaine avant les vacances de Noël, à la projection du film Blow Out, de Brian de Palma, au cinéma Le Royal. Certains ont rédigé des critiques ; voici celle d'une élève de première littéraire, Lucie Lagrange.

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Synopsis

 

"Jack, un preneur de son employé par une maison de production spécialisée dans les films d'horreur, est tellement passionné par l'univers des bruits qu'il passe son temps libre à capter le brouhaha du monde. Un jour où il enregistre des cris d'animaux dans un parc, il se porte au secours des occupants d'une voiture qui vient de plonger d'un pont dans le fleuve en contrebas. Il ne peut sauver qu'une jeune femme. Le conducteur, un homme politique en vue, est mort. Peu désireux de créer un scandale, Jack accepte de garder le silence sur la présence de la passagère. En réécoutant son enregistrement, il remarque deux bruits curieux : le premier ressemble étrangement à un coup de feu et le second à l'éclatement d'un pneu…" (Source : Télérama : http://www.telerama.fr/cinema/films/blow-out,8635.php)

 

Critique

 

J’ai beaucoup apprécié le film Blow Out de Brian De Palma, qui expose un excellent jeu d’acteurs avec l’indémodable John Travolta. Le film nous transporte entre suspense et passion, pitié et injustice, en passant par le crime irrésolu qui se compare à celui de JFK, en 1963, qui avait profondément choqué De Palma.

Le personnage principal, Jack, tente de résoudre ce mystère. Nous pouvons donc supposer que ce film se pose comme un témoignage ainsi qu’un hommage sincère. L’enjeu psychologique est également bouleversant, plusieurs interprétations nous sont présentées et laissent place à notre imagination. Est-ce lui-même le tueur? Est-il dans le coup? Nous ne savons pas si le personnage que nous observons et un serial killer ou un héros sauveur. Les décors, l’atmosphère, la musique du film nous transportent dans l’histoire et nous placent comme un spectateur également témoin et détective. C’est alors dans le doute que je sors de la salle de cinéma encore bouleversée et emplie d’un sentiment d'injustice causé par la fin tragique qui nous change des films que nous pouvons voir de nos jours sur ce thème-là.

 

Lucie Lagrange