Que trouve-t-on dans les laisses de mer des Sablettes ?

Sur la plage abandonnés, coquillages et crustacés… Les élèves de l’enseignement d’exploration Sciences et Laboratoire à la découverte de la laisse de mer en Méditerranée sur la plage des Sablettes (jeudi 09 mai 2019)

Les élèves d'EdE SL bravant le vent sur la plage des Sablettes avec leurs enseignants

 

 

 

La laisse de mer est l’accumulation par la mer de débris naturels (coquillages, tests d’oursin, algues arrachées, éponges, os de seiche ou de calmar, œufs d’animaux marins, mues de crustacés, posidonies, méduses échouées, bois mort, etc.) ou d’origine anthropique (bouteilles et sachets en plastique, morceaux de verre polis par le sable, mégots de cigarette, papiers divers, filets en nylon, bouées, …) drossés à la limite supérieure du flot au gré des vagues, de la houle ou des tempêtes.

 

La laisse de mer...... un cycle de vie

La laisse de mer est habitée par des animaux et des bactéries qui se chargent de la transformer en matières organiques et en sels nutritifs. Ce sont des détritivores. Ces matières organiques et sels nutritifs servent à la croissance de certaines plantes du bord de mer. Ces plantes freinent l’érosion. D’autres plantes exploitent ses nutriments, comme les Phytoplanctons, base de toute chaîne alimentaire en mer. Les phytoplanctons sont absorbés par les animaux filtreurs tels que les coquillages. Tous ses animaux feront le régal de nombreux oiseaux et poissons. La laisse de mer et ses habitants sont également le garde-manger de ses nombreux oiseaux et poissons. Un jour peut-être, les différents acteurs de ce cycle de vie seront à leur tour présents dans la laisse de mer sous forme de débris végétaux ou restes d’animaux. C’est ainsi que la plage reste vivante !!!

80 % des déchets humains trouvés dans la laisse de mer proviennent de la terre. Parmi ces déchets, on trouve 90 % de plastique. Outre le risque d’étouffement lorsqu’un animal ingère des objets, il existe un réel risque pour la santé : on trouve des microparticules de plastique dont la toxicité semble confirmée dans la chair des poissons consommés par la population humaine.

 

Loïc Mayolle, professeur de SVT.

 

Création des élèves de SL avec la laisse de mer