Atelier pédagogique 1L : La création artistique en temps de guerre, une forme de résistance ?

Dans cet atelier, les élèves de première littéraire réfléchissent aux questions suivantes : L’art peut-il interroger les événements historiques ? En quoi est-il vecteur de mémoire ? Les grandes étapes de la Shoah sont abordées à travers l’analyse d’oeuvres réalisées avant 1945.

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Suite à leur visite au Camp des Milles en janvier dernier, ici, les élèves de première littéraire poursuivent leurs réflexions sur la création en temps de guerre avec un atelier proposé par le Mémorial de la Shoah de Paris. 

Monsieur Anastasio Karababas du Mémorial de la Shoah de Paris, enseignant-historien, auteur de La Shoah : l’obsession de l’antisémitisme depuis le XIXème siècle publié en 2017, intervient fin février auprès des deux classes de 1L.

Lors de cet atelier de deux heures, il présente le Mémorial de la Shoah de Paris (plus particulièrement le Mur des Noms et le Mémorial des enfants) puis propose d'étudier des traces laissées par des Juifs déportés (témoignages oraux, écrits, peintures …). 

Les élèves se sont interrogés sur les desseins de ces artistes : Pourquoi peindre, pourquoi laisser une trace en temps de guerre ? Ils ont mené leurs réflexions autour des peintures de Félix NUSSBAUM, des aquarelles de Dina GOTTLIEBOVA, d’un dessin de Yehuda BACON, du carnet de croquis d’Auschwitz d’un anonyme et sur une installation contemporaine de Christian BOLTANSKI.

Plus tard, les élèves ont analysé une des oeuvres étudiées dans leur Parcours Folios  "Citoyen" et "Education artistique et culturelle" et ont dû répondre à l'interrogation suivante "Peut-on représenter la Shoah de nos jours ?".

Tous nos remerciements les plus chaleureux au Mémorial de la Shoah de Paris et à M. Karababas pour sa disponibilité. 

 

Cette action s'inscrit dans le cadre du projet INES "Former des citoyens éclairés" réalisé en partenariat avec la Région Sud et le Mémorial de la Shoah de Paris.