"Dignités" : atelier montage et dernier enregistrement

Fanny et Déborah en session d'enregistrement, au théâtre du lycée.

 

Atelier montage

Avant l'arrivée de Ronan Le Roux, Cécile Grillon a expliqué aux élèves le déroulement de la cérémonie de clôture, et les a informé que Michel Boujenah a accepté d'être le parrain du projet. Elle leur a aussi appris que deux d'entre eux devront parler en public pour présenter le travail de la classe, le ressenti des élèves face au problème du racisme et l'impact du message qu'ils ont cherché à délivrer...

Retour sur le tournage

Puis l'atelier a commencé par une discussion sur le tournage, Ronan Le Roux souhaitant recueillir les impressions des élèves.

Aimé : "C'était trop bien ! Mais je ne savais pas qu'on allait faire autant de prises. On a refait certaines scènes au moins dix fois ! Et puis parfois, il y avait des problèmes de communication entre les groupes..."

Anthony : "Oui, par exemple moi je n'ai eu le rythme que je devais jouer à la batterie que le lendemain du tournage !"

Ronan : "Est-ce que vous avez réussi à faire ce que vous vouliez ? Aviez-vous déjà vu un tournage ?"

A part Dondugul, qui était en classe cinéma en cinquième, aucun des élèves n'avait jamais assisté à un tournage, et pour eux ça a été une expérience très forte.

Ronan : "Est-ce que c'est quelque chose que vous avez envie de refaire ?"

Youri : "Oui ! Je veux devenir acteur !"

Ronan : "Pensez-vous que les tournages des films à gros budget se passent de la même manière ?"

Les élèves sont partagés, certains pensent que globalement oui, d'autres pointent des différences, comme le fait de tourner avec un fond vert et des changements de décors dans les films à gros budget, ou le fait que pour ces derniers, les acteurs ne jouent pas au billard entre deux prises !

Ronan : "La semaine suivant votre tournage, j'étais en studio sur Paris, on a tourné avec un fond vert, des lumières... mais sinon c'était pareil. On est souvent obligés de bricoler !"

Visionnage des rushes

Ensuite, les rushes du tournage ont été visionnés, et la classe s'est aperçue que la moitiés des plans ne servent à rien !

Ronan Le Roux a expliqué que le premier travail du monteur est de trier les fichiers, et que ce travail est grandement facilité si le clap apparaît sur la première image. Les élèves ont découvert que le monteur est parfois obligé de choisir une prise qui est bonne techniquement plutôt que de privilégier le message, et que de toute façon il faut se débrouiller avec les images qu'on a tournées.

Montage

Puis l'intervenant a montré aux élèves le montage de quelques plans, avec son logiciel professionnel. La logique est la même sur tous les logiciels de montage, on y trouve une fenêtre pour mettre les fichiers, une fenêtre de montage avec les différentes pistes audio et vidéo, et une fenêtre qui permet de voir ce que l'on est en train de monter.

Pendant le montage, les élèves ont découvert pourquoi on filme en 25 images par seconde, comment on change la vitesse des images, comment on fait pour donner l'impression que la caméra passe à travers un tuyau, un mur, une rambarde d'escalier, comment on procède pour que le spectateur ne voie pas la caméra quand l'acteur se regarde dans un miroir... Ils ont également pu poser des questions sur le métier de monteur, et sur le travail qu'était en train d'effectuer Ronan devant eux. Ils se sont montrés intéressés et curieux, et ont compris pourquoi le montage doit être réalisé par une seule personne. Pour le lycée, ce sera Vincent Bérenger, car il est musicien, et s'est naturellement orienté vers le montage du vidéoclip.

 

Enregistrement

Le 9 février s'est déroulée la deuxième session d'enregistrement de la chanson écrite et composée par les élèves, Chocolat, Caramel, Vanille. Le premier enregistrement avait eu lieu avant le tournage, afin que la chanson, mixée par Vincent Bérenger, puisse être passée pendant les prises. Mais de nombreux éléments devaient être améliorés, l'intervenant avait donc prévu de revenir courant février pour finaliser cet enregistrement.

Les élèves composant le groupe, accompagnés du clapman (et coach vocal !) et du régisseur, se sont donc retrouvés sur leur temps libre au théâtre du lycée, avec Vincent Bérenger et une documentaliste.

La chanteuse et la guitariste ont été enregistrées, certaines phrases répétées des dizaines de fois... L'intervenant a, comme à son habitude, été à la fois patient, encourageant, positif et ferme, et a su trouver les mots justes pour que les élèves arrivent à donner le meilleur d'elles-mêmes.

Tout le monde attend le 16 mars avec impatience pour découvrir le résultat final !