Audrey Jougla, « Profession animal de laboratoire » le 29 janvier 2016

Audrey Jougla, ex journaliste et titulaire d’un master en éthique animale, s’est interrogée sur le fondement moral de l’expérimentation animale. Ainsi, trois classes de première et de terminale ont pu débattre avec passion de la nécessité de l’expérimentation animale quant à la santé humaine. La question est de savoir si la science détient le monopole de la vérité et de l’utilité quant à cette pratique.

Audrey Jougla

 

Tout d’abord, l’intervenante a distingué plusieurs types de tests pratiqués en France :

  •  les tests dans le cadre de l’enseignement
  •  les tests de toxicologie comme les tests de nocivité pour l’homme
  •  les tests dits de « recherche fondamentale » (neurosciences, psycho-chimie, psychiatrie)
  •  les tests dits de « recherche appliquée » qui découlent de la « recherche fondamentale »

 

Ensuite, Audrey Jougla a exposé les dix préjugés à propos de l’expérimentation animale : il faut savoir en effet qu’il existe des méthodes alternatives – protocoles ex vivo, 3D in vivo, organes par puces et micro-organes –. Mais les laboratoires et les industries pharmaceutiques préfèrent avoir recours à la vivisection car les recherches sont subventionnées !

 

Enfin, en guise de conclusion, l’intervenante a posé la question de l’utilité et du fondement moral de l’expérimentation quant à la souffrance animale :

"L'expérimentation animale est l'illustration de la tragédie du choix car il est impossible de la justifier moralement: pourquoi ce qui serait intolérable pour l'espèce humaine serait tolérable pour d'autres espèces?"

 

L. Harang

 

Cette action a été réalisée dans le cadre du projet CVLA "Culture scientifique", soutenu par la Région PACA.