CNRD : Compte-rendu de la journée du 1er décembre

Hommage à Micheline Maurel

Lors de la journée du 1er décembre 2017, la résistance a été mise à l’honneur. Dès 8:30 jusqu’à 9:00, nous avons assisté à la cérémonie d’hommage à Micheline Maurel (1916-2009), ancienne élève au lycée Bonaparte et professeure de Lettres. Elle fut également résistante en 1943 dans le Réseau Marco Polo puis déportée dans une annexe du camp de Ravensbrück. Suite à cette dure période de sa vie, Micheline Maurel devint écrivaine et poétesse (La passion selon Ravensbrück, poèmes 1965). Après la commémoration, nous sommes allés au cinéma « Le Royal » pour visionner le film Nos Patriotes, qui parle d’un tirailleur sénégalais nommé Addi Bâ caché dans les Vosges.

Les participants dont les porte-drapeaux présents au cours de la cérémonie ont été accueillis à 8:00. Les classes participantes étaient la Terminale S1, la Terminale S3, Première S1 et la Première L1. Le proviseur M. Marc Duran a partagé un mot de bienvenue à 8:30. Puis la « Complainte des Partisans » a été diffusée. Ensuite, Monsieur Magnaldi, délégué de la Fondation de la France Libre, a fait son discours d’hommage, suivi du discours de M. Jean-Marc Noaille IA-IPR d’Histoire Géographie. La plaque commémorative en hommage à Micheline Maurel a été dévoilée à 8:45 avec le dépôt de gerbes du lycée Bonaparte, de la Fondation de la France Libre et du CNRD83.

 

 

Quatre élèves, dont les deux petits neveux de Micheline Maurel, ont lu quelques-uns de ses poèmes. Nous nous sommes ensuite recueillis une minute et avons chanté la Marseillaise, marque de la fin de la cérémonie. Nous avons eu la chance de pouvoir échanger quelques mots avec les porte-drapeaux et le général après la commémoration.

 

Suite à cette heure dédiée à cette grande dame, nous sommes partis au cinéma voir le film Nos Patriotes.

 

Film Nos Patriotes

Le film Nos Patriotes raconte l’histoire d’un jeune tirailleur sénégalais nommé Addi Bâ. Après la défaite de la France en 1940, Addi Bâ est emmené dans un camp de prisonniers, il s’évade et se cache dans les Vosges. Il est sauvé par une institutrice, Christine, qui le cache dans un premier temps dans l’école où elle travaille. Mais une alerte est lancée en disant qu’un tirailleur africain a été aperçu près de l’école. Ce lieu devient donc un lieu dangereux pour le soldat sénégalais qui arrive à s’enfuir lorsque les Allemands viennent inspecter l’école. Christine l’emmène chez un fermier qui va le protéger, lui donner un travail et un endroit où dormir.  Il est protégé par un groupe de Résistants. Christine, Baptiste, Antoine en sont les principaux dirigeants. Addi Bâ arrive à obtenir de faux papiers qui lui permettent de circuler librement dans le village et entre dans le groupe de Résistants. Il en deviendra plus tard l’un des principaux dirigeants. Ce film se concentre surtout sur l’histoire d’Addi Bâ, son combat en tant que Résistant. Pendant que le jeune tirailleur se cache dans le maquis avec les autres Résistants, ils sont dénoncés. Les Allemands brûlent leur camp avec les résistants encore présents dans le maquis. Addi Bâ se fait attraper avec Baptiste, leur loyauté leur a coûté finalement la vie.

 

Témoignages…

… du descendant de M. Corsé :

Monsieur Corsé, à l’âge de 17 ans, est rentré dans l’armée. Il est devenu un soldat-résistant. Lorsqu’il était à l’armée, il a rencontré des difficultés pendant la guerre et même après : en raison de la mort de ses camarades, de ses proches. Il y avait la mort autour de lui. Le fait de tuer des hommes à son jeune âge fut également difficile pour lui. Il nous a raconté ses combats, ce qu’il a vécu pour la France ainsi que pour notre génération. Il nous a ensuite recommandé de toujours suivre notre cœur et d’avoir que du bonheur dans notre vie.

 

… de Mme Bonifet :

Cette dame a partagé avec nous sa déportation, son déroulement et ses ressentis. Toute sa famille était résistante. Lorsqu’elle était plus jeune, sa famille a hébergé et aidé un soldat noir. Malheureusement pour elle, elle s’est fait attraper par les Allemands mais n’a rien eu de grave. Peu de temps après les SS sont revenus à leur maison afin de les déporter. Ils ont eu seulement une heure pour rassembler toutes leurs affaires. Une fois dans la voiture, les soldats allemands ont refusé de prendre le bébé et ils ont donc dû laisser sa petite sœur dans le froid sur le trottoir. Son attitude de résistante n’a fait qu’évoluer après cela.

 

BELLIER Emma - BENANANE Manelle -  LAMONTAGNE Chloë - RENAULT Margot -           

 

Pour d'autres articles sur cette journée : voir ici et là.

Pour une présentation du projet, consultez cet article.